En tant qu'étudiant à l'université de Pittsburgh, je rêvais d'avoir un jour la chance de changer le monde. Lorsque je réalise que ce rêve est effectivement devenu une réalité, je ne peux m'empêcher de me sentir fier et privilégié. Après avoir été admis au Master, j'ai immédiatement cherché à travaillé à l'ONU. Je me considère comme très privilégié ; tout étudiant en sciences politiques dira que c'est la chance de sa vie.

A mon arrivée aux Nations Unies, frais émoulu de l'université, j'étais un idéaliste. Je voulais contribuer à améliorer le monde de la façon dont je le pourrais. Quand à savoir comment précisément - je savais que je trouverais un moyen. J'étais certain de vouloir agir pour les plus défavorisés et les plus démunis.

J'ai compris que les petites choses que nous réalisons influencent la vie de ceux pour qui nous travaillons. Ayant cette idée à l'esprit, j'ai décidé de relever un nouveau défi qui me permettrait d'améliorer la vie des gens. En tant qu'assistant administratif, la planification constitue une partie importante de mes activités. Lorsque la section de la sécurité de l'eau de la division de l'environnement a eu besoin d'aide pour planifier une réunion décisive, j'ai saisi l'occasion de planifier la réunion préparatoire qui devait permettre d'examiner la possibilité d'établir un conseil des ministres sur la sécurité de l'eau en Asie et dans le Pacifique. Oui, un grand nom pour une grande cause. Les ressources en eau renouvelables sont un problème majeur dans cette région. Il y a tout juste un système de surveillance de l'eau salubre et auparavant, fournir de l'eau non polluée à la population n'a jamais été une priorité dans la région Asie-Pacifique. Je crois que nous avons tous non seulement le droit mais le besoin de boire de l'eau pure et salubre, c'est pourquoi je suis très fier de pouvoir contribuer à la tenue de cette réunion. Je fais partie d'une équipe chargée de créer une plateforme qui permettra enfin de faire entendre cette question.

Ma carrière aux Nations Unies est récente, mais je crois qu'il existe de nombreuses possibilités pour l'avenir. J'ai appris qu'on obtient les résultats les plus probants lorsqu'on travaille ensemble. Le "je" n'existe pas dans une équipe, il n'y a que des "nous"; avec mes collègues des Nations Unies, nous entendons continuer à travailler à l'amélioration du monde dans lequel nous vivons.