Une journée typique aux Nations Unies n’existe pas. De par le caractère particulier que revêt le fait de travailler dans un environnement multiculturel pour le bien de l’humanité, les différentes activités professionnelles offertes sont illimitées.

J’ai été d’abord recruté par le Département des opérations de maintien de la paix à New York en 1991. J’ai ensuite participé à de nombreuses missions de maintien de la paix, notamment au Rwanda, en Iraq et au Liban.

Avant d’occuper mon poste actuel à Genève, j’ai travaillé à la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) pendant huit ans. En 2006, les militants du Hezbollah ont lancé des roquettes sur des villes israéliennes frontalières, ce qui a donné lieu à une guerre de 34 jours. Les combats ont fait un nombre très important de victimes parmi la population civile libanaise. Lorsque j’étais en poste à Beyrouth, au Liban, mon équipe a assuré la continuation des opérations menées par la CESAO pendant les troubles politiques. Si tout le personnel non essentiel et leur famille ont été évacués en toute sécurité de la mission de Beyrouth, le personnel indispensable est resté sur place et a travaillé jour et nuit pour préparer le transfert de la mission vers une zone de sécurité à l’aide de nos systèmes essentiels. Nous avons été freinés par d’importantes difficultés logistiques et des menaces à notre sécurité, mais malgré la tension, le climat était propice au travail. J’ai participé à la mise en place rapide de stratégies d’atténuation, rétabli les services de base de l’informatique et des communications et mis des facilités de télétravail à la disposition du personnel évacué. Cette opération de secours a été couronnée de succès grâce aux efforts du personnel sur le terrain. Chacun a apporté son concours avec une détermination inébranlable.

Je travaille actuellement pour la Commission des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) à Genève. La CNUCED est le lieu de débats intergouvernementaux, étayé par des discussions d’experts et un échange d’expériences, ayant pour objectif l’émergence d’un consensus. Elle réalise également des travaux de recherche et d’analyse et recueille des données pour les débats entre les représentants gouvernementaux et les experts. Elle offre une assistance technique adaptée aux besoins spécifiques des pays en développement, en prêtant une attention particulière à ceux des pays les moins avancés et des économies en transition.

En tant que responsable des technologies de l’information à la CNUCED, je supervise une équipe de seize personnes composée de créateurs de site Web, d’analystes, de programmeurs d’applications de gestion, d’experts en infrastructure ainsi qu’une équipe de soutien aux services. Diriger une équipe chargée de gérer les tâches administratives présente des défis; la variété des tâches à accomplir est illimitée. Le travail consiste en particulier à promouvoir le transfert des technologies aux entreprises, à avoir des connaissances en matière de TIC au niveau stratégique, à fournir une direction fondée sur la valeur et à sensibiliser les entreprises sur l’importance des TIC.

Avant de rejoindre les Nations Unies, ma carrière professionnelle était très diverse. J’ai effectué des recherches à l’Institut national de recherche et de développement du génie à Sri Lanka et j’ai donné divers cours d’ingénierie à l’Open University of Sri Lanka. Après avoir obtenu deux maîtrises en politique et en gestion, j’ai travaillé comme analyste opérationnel au Bureau chargé de l’élimination des déchets du Service d’assainissement de New York. Pendant ces années, j’ai également aidé à développer l’infrastructure des TIC et des applications par le biais du Système de facturation privé Carter.

Mon travail dans l’Organisation m’a amené à voyager partout dans le monde. Pouvoir travailler avec de nombreuses personnes venant de différentes parties du monde est une expérience unique. Les programmes divers, de fond, mis en place pour les États Membres apportent une contribution précieuse et réelle au bien de l’humanité. J’encourage les personnes qui sont intéressées à travailler pour les Nations Unies à devenir des lecteurs voraces. Intéressez-vous à une variété de disciplines et de domaines et soyez prêts à apporter votre concours sans escompter des avantages immédiats. Soyez solides et capables de travailler dans des environnements difficiles dans divers pays. Plus on est informé sur les questions mondiales, mieux on est préparé à servir les peuples du monde.