Kenya
Maîtrise en communication d’entreprise, Université de Daystar, Nairobi, Kenya Baccalauréat en communication sociale, Université catholique d’Afrique de l’Est, Nairobi, Kenya
Anglais, kiswahili
Comme bon nombre des internes effectuant un stage aux Nations Unies, je suis encore étudiante. J’étudie en vue d’obtenir une maîtrise en communication d’entreprise à l’Université de Daystar, à Nairobi. J’ai postulé aux Nations Unies car j'avais tout particulièrement apprécié participer à la simulation de conférence kényanne organisée à l’Université. La simulation de conférence kényanne est une assemblée nationale d’étudiants qui vise à susciter un intérêt pour les Nations Unies et une connaissance accrue de celles-ci. Dans le cadre de ces réunions, des étudiants issus de diverses universités se réunissent au complexe des Nations Unies à Nairobi pour débattre des effets qu’ont certaines politiques sur les jeunes. J’ai participé à cette simulation de conférence sans savoir à quel point elle influencerait ma vie. Aujourd’hui, grâce aux encouragements que j’y ai reçus et à l’expérience que j’y ai acquise, je suis interne au sein du Groupe du suivi et de l’évaluation du Programme des Nations Unies pour les établissements humains, mieux connu sous le nom d’ONU-HABITAT. Son mandat est de promouvoir des villes et des cités viables sur les plans social et environnemental, l’objectif final étant d’assurer un logement adéquat à tous. J’ai pour principale tâche d’aider à la rédaction et à l’édition de rapports, le plus passionnant jusqu’à présent ayant été l’examen critique par des pairs de son Plan stratégique et institutionnel à moyen terme, dans le cadre duquel des débats ont été menés sur les progrès réalisés par notre programme pour atteindre ses objectifs les plus importants, après 3 années de mise en œuvre. Au cours des six mois passés au sein de l’Organisation en tant qu’interne, j’ai été à maintes reprises impressionnée par le travail que les Nations Unies fournissent, mais surtout par le fait qu’elles s’efforcent de s’améliorer elles-mêmes (et pas uniquement le monde). L’examen critique par des pairs du Plan institutionnel, par exemple, visait à améliorer le fonctionnement du programme. Cet exercice a demandé beaucoup de temps et d’énergie à notre équipe, qui a procédé aux vérifications et contre-vérifications du rapport, et qui a tenu chaque jour des réunions de groupe avec le personnel afin de s’assurer que tous les points de vue différents avaient été intégrés. J’ai appris à quel point l’Organisation des Nations Unies accordait de l'importance à son personnel, mais aussi à ses internes. Ici, on ne se contente pas de m’envoyer chercher du café; on m’attribue des tâches réelles, importantes, et j’ai l’impression d’être comme n’importe quel autre membre du personnel. On tient compte de mon avis et mon travail est respecté. Il existe également, au sein des Nations Unies, un sentiment aigu d’appartenance à une communauté, et j’ai été affectée à une équipe qui m’a exprimé tout son soutien. Si mes superviseurs m’ont poussée à travailler d’arrache-pied et à tendre vers l’excellence, ils étaient également prompts à me féliciter si j’avais effectué du bon travail. C’est exaltant de savoir qu'une personne que je respecte a également du respect pour mon travail. La procédure de sélection des internes a été longue, mais au final, cela en valait la peine. J’encourage vivement les étudiants présentant un haut potentiel qui veulent faire bouger les choses à poser leur candidature à un poste d’interne aux Nations Unies. Il faudra vous armer de patience, car la procédure de sélection est longue, mais ce que vous vivrez au sein des Nations Unies, les personnes que vous y rencontrerez et la grande cause à laquelle vous contribuerez justifient largement cette attente.