Quand les gens pensent à l'informatique, ils imaginent en général un ordinateur et un service d'assistance par messagerie électronique. Cependant, l'assistance technique ne constitue qu'un aspect du travail. Au Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (BCAH), où j'occupe le poste de spécialiste de la gestion des programmes informatiques, nous aidons les membres du personnel à identifier et à comprendre leurs méthodes de travail afin de leur permettre d'améliorer leur efficacité.

Le BCAH est chargé de mobiliser les efforts visant à coordonner une réponse humanitaire rapide en faveur des pays atteints par des catastrophes relatives aux situations d'urgence. En vue d'un bon déroulement de ces opérations, notre rôle est de fournir des programmes administratifs informatisés afin de recenser les données nécessaires aux interventions. Nous avons par exemple conçu et mis en œuvre le système de gestion financière sur le terrain afin d'administrer le budget, les liquidités et les postes de dépense des 43 bureaux extérieurs du BCAH. En tant que gestionnaire de projet, je suis chargée de concevoir et de coordonner des procédures de développement et de formation, puis de les mettre en œuvre. 

En 1993, j'ai collaboré avec les Nations Unies pour la première fois alors que je travaillais comme consultante informatique dans le secteur privé. Mon entreprise était chargée de piloter un projet innovant visant à numériser les procédures administratives de l'Organisation.

En tant que consultante, je devais proposer des alternatives de changement à des organisations. Depuis que je travaille aux Nations Unies, mon travail consiste à fournir et à mettre en œuvre des solutions qui font réellement la différence dans la façon dont les gens travaillent, en d'autres termes, à améliorer les méthodes de travail. Je ramène à deux étapes une opération qui en nécessitait dix auparavant. Par exemple, les employés de l'Organisation des Nations Unies étant appelés à voyager dans le monde entier, nous avons mis sur pied un système visant à automatiser les procédures relatives aux voyages afin de réduire la paperasse.

La nature des relations personnelles qui m'unissent à mes collègues m'amène à considérer l'Organisation comme ma deuxième famille. Quand je passe d'un bureau à l'autre, je m'aperçois combien de personnes forment cette communauté. Leur capacité à s'unir dans leur travail pour former un ensemble cohérent est quelque chose qui me fascine.