Grâce à mon travail à l’ONU, j’ai pu me rendre utile dans mon pays. J’ai pris mes fonctions en janvier 2004 après avoir passé plusieurs années au service des enquêtes criminelles de la police kényane. En 2007, les résultats des élections nationales hautement contestés ont provoqué des manifestations et affrontements. Les protestants se sont pris à la police et aux autres forces de sécurité. Mon équipe a été étroitement associée aux opérations de la police kényane visant à étouffer les violences en installant des contrôles aux principaux carrefours routiers et en dispersant des foules nombreuses et hostiles, surtout dans la province de Nyanza et à Nairobi.

Être un agent de sécurité de l’Office des Nations Unies à Nairobi me remplit de fierté. Je suis la première personne que le personnel de l’ONU voit chaque matin en arrivant et la dernière personne qu’il voit le soir en partant. Il peut compter sur moi pour être d’une vigilance sans faille et lui apporter toute l’aide dont il pourrait avoir besoin. Mes coéquipiers sont tous extrêmement professionnels et servir aux côtés des forces de police locales nous honore. Lorsque les dirigeants d’autres pays viennent nous rendre visite, ils savent qu’ils sont entre de bonnes mains. C’est important pour l’image de l’ONU, mais aussi pour l’image de mon pays, le Kenya. J’aime profondément me sentir utile aux autres.

Quand on travaille pour l’ONU, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas même si je suis habituellement amené à accomplir certaines tâches. Ainsi, chaque matin je reçois des instructions sur les opérations de la journée. Mon équipe analyse le niveau de sécurité et identifie les domaines sur lesquels nous devons être plus concentrés et effectifs. Je consulte l’équipe du jour précédent, ce qui me permet de signaler tel ou tel point particulier de la sécurité à mon équipe et de donner des instructions appropriées. Au cours de la journée nous contrôlons les cartes d’identité et gardons les entrées et les sorties principales, mais il nous arrive aussi de venir en aide aux fonctionnaires qui ne connaissent pas bien la zone. Je rencontre également les autres chefs d’équipe pour discuter des domaines où nous avons fait des progrès et ceux que nous pourrions encore améliorer. Le soir, l’équipe de nuit prend la relève dans la zone sous ma responsabilité. Je fais le point avec le nouveau chef d’équipe et lui fais part de mes observations afin de maintenir une sécurité sans faille.

Je conseille aux futurs candidats de se rendre sur le site de l’ONU pour s’informer sur l’Organisation et postuler en ligne. Le nouveau portail des ressources humaines donne de nombreuses informations sur les conditions à remplir pour pouvoir poser sa candidature et la manière de le faire. Il est aussi utile de se renseigner sur les pays représentés à l’ONU; plus vous en saurez sur cette Organisation composée de gens si différents et si dévoués, plus vous aimerez y travailler!

En dehors de mon travail, j’ai de nombreuses activités. J’aime voyager et pratiquer de nombreux sports. J’adore aussi faire des puzzles et résoudre des problèmes logiques, ce qui me vient de mon goût pour les enquêtes et la sécurité.