Myanmar
Licence en gestion commerciale, Baruch College, New York, États-Unis
Birman, anglais, français
Cela fait maintenant trois ans que je suis fonctionnaire de l’ONU et j’ai eu la chance de travailler dans trois départements différents. J’ai commencé ma carrière à l'ONU au Bureau des services de contrôle interne comme assistant informaticien à la Division de l’inspection et de l’évaluation. Mon travail au Bureau des services de contrôle interne a constitué une expérience unique. Ce Bureau fonctionne comme catalyseur favorisant l’administration responsable des ressources, une culture de responsabilisation et de transparence et une meilleure exécution des programmes. En tant qu’assistant informaticien, j’ai utilisé des ordinateurs et des programmes pour convertir, traiter et gérer les informations importantes émanant du Bureau. Par la suite, j’ai été affecté au Bureau de la coordination des affaires humanitaires, en particulier au Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires. Ce fonds est un mécanisme humanitaire qui a été créé par l’ONU afin d’apporter une aide humanitaire rapide et fiable aux populations qui sont victimes d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé. J’ai pris plaisir à y travailler parce que j’ai eu le sentiment de vraiment améliorer le sort des personnes qui vivent dans des situations regrettables. Récemment, j’ai rejoint le Bureau du financement du développement au Département des affaires économiques et sociales où j’exerce actuellement les fonctions d’assistant de recherche dans la section de la coopération internationale en matière fiscale. Il était clair pour moi que je voulais travailler à l’ONU. Bien que né au Pakistan, je suis un citoyen du Myanmar. Je suis allé à l’école primaire et au collège en Suisse, au lycée au Myanmar et à l’université aux États-Unis. En grandissant, j’ai voyagé dans le monde entier et me suis imprégné de chacune des différentes cultures où j’ai vécu, découvrant les origines, la vie et le passé particuliers de tous ceux que je rencontrais. Le multiculturalisme et la diversité ayant toujours été une constante de ma vie, mon entrée à l’ONU, où j’évolue tous les jours dans un environnement de travail international incroyablement riche, s’est faite naturellement. J’aime mon travail parce que je sais que tous les jours je contribue à améliorer la qualité de vie des gens. En tant qu’assistant (programmes) au Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires, j’étais chargé d’une grande partie de l’appui logistique et du traitement des demandes de fonds nécessaires à l’assistance humanitaire essentielle. Le bureau où je travaille actuellement reçoit des demandes de l’Organisation mondiale de la Santé pour financer des vaccins d’urgence, de l’UNICEF pour satisfaire aux besoins essentiels d’enfants déplacés ainsi que du Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés pour assurer le transport aérien, faire face aux besoins logistiques urgents sur place et fournir un appui aux opérations cruciales de secours humanitaire. Ce type de responsabilité m’incite à faire tout mon possible pour accélérer le traitement des demandes de financement visant à secourir rapidement ceux qui sont dans le besoin. J’aime travailler pour une grande cause. Comme vous pouvez le constater, travailler à l’ONU est une expérience professionnelle exigeante mais gratifiante. En tant que fonctionnaire de l’Organisation, vous ne devez jamais perdre de vue que vous travaillez au service de ceux qui ont cruellement besoin d’aide. Il est impératif que vous fassiez de votre mieux à tous les niveaux de votre travail. Si vous souhaitez travailler à l’ONU, je vous invite à considérer tout ce que vous avez à offrir à cette organisation parce qu’en définitive, ce n’est pas uniquement l’organisation mais aussi le monde que vous aidez. Il est également important d’avoir l’esprit d’équipe car ces activités appellent un effort collectif. Et comme l’ONU se félicite de sa diversité culturelle et de son environnement enrichissant, je vous conseille d’appendre une deuxième ou une troisième langue. Parler couramment l’anglais et le français a été essentiel. Vos collègues seront originaires du monde entier, il importe donc que vous amélioriez vos connaissances linguistiques. Mais plus important encore, je vous conseille de ne jamais perdre de vue les buts de l’ONU et d’aider à les atteindre. L’ONU a des bureaux dans le monde entier qui s’imprègnent tous de la beauté et de la culture du pays hôte. Je travaille actuellement à New York, ville exceptionnelle qui regorge d’activités. La photographie de portrait est mon passe-temps préféré et New York est un endroit idéal pour pratiquer cette activité selon moi.