J’ai commencé à aimer l’Organisation quand j’étais au Lycée à Bogota, Colombie, alors que, avec d’autres étudiants, il m’avait été demandé de représenter la Belgique lors d’un exercice « L’ONU mise en scène ». De tels programmes encouragent la création de compétences dans les domaines de la diplomatie et de l’internationalisme et les qualités de direction chez les jeunes étudiants. Nous étudions les droits des enfants, la pauvreté et l’esclavage moderne, et produisons des écrits en conséquence. Le centre de nos recherches était la Bibliothèque des Nations Unies à Bogota, et je me souviens clairement de ma première visite. Je contemplais tous les drapeaux et les rangées de livres, et je savais qu’un jour, je contribuerai à l’instauration de changements positifs dans l’Organisation.
J’ai grandi dans l’atmosphère débordante de vitalité de Bogota, où j’ai été à l’Université de Los Andes. J’ai obtenu ma licence de gestion des entreprises, notamment des entreprises internationales. Avant d’obtenir mon diplôme, j’ai travaillé dans un cabinet d’experts-comptables, dans le département de la commercialisation et de la communication. Je faisais des études de marché et apportais un appui à la stratégie du cabinet concernant la marque, tout en planifiant et organisant des événements.
Je rêvais de vivre à l’étranger, particulièrement à New York. J’ai posé ma candidature à l’Organisation des Nations Unies parce que je voulais me servir de mes connaissances et de mes aptitudes pour contribuer à un monde meilleur.
J’ai commencé ma carrière au Bureau de la gestion des ressources humaines, dans la Section de l’organisation des carrières et du suivi du comportement professionnel. J’appuyais un programme de mobilité qui offre aux membres du personnel la possibilité de se développer et d’acquérir de nouvelles compétences au travers de différentes positions – transfert fonctionnel ou géographique – occupées dans tous les secteurs de l’Organisation. Ces déplacements latéraux permettent à un spécialiste des affaires politiques du Département des affaires politiques à New York, par exemple de devenir un spécialiste des affaires politiques au Bureau de la coordination des affaires humanitaires à Genève. Le programme encourage l’apprentissage, la souplesse, l’adaptabilité et l’empathie, toutes qualités essentielles au personnel des Nations Unies.
À l’heure actuelle, je suis assistante chargée des ressources humaines. Mon travail consiste à fournir conseil et appui aux membres du personnel des Nations Unies et à leur famille. Typiquement, ma journée de travail peut consister à introduire un nouveau fonctionnaire à l’Organisation lors de son entrée en fonctions, à aider un fonctionnaire à solliciter l’allocation pour frais d’études se rapportant à un enfant étudiant, ou conseiller un fonctionnaire en matière de prestations et nominations.
Travailler aux Nations Unies est une expérience unique. Je suis entourée de collègues provenant de 192 États Membres, appartenant à des cultures différentes, parlant d’autres langues que la mienne et de nationalités diverses. Je suis soutenue par eux. J’aime cette diversité.
Mon conseil aux futurs candidats : soyez tenaces et passionnés. Prenez votre temps et appliquez-vous lorsque vous remplirez le formulaire de candidature, et veillez à rechercher des possibilités d’emplois qui correspondent à vos études et votre expérience professionnelle.