Les Nations Unies ont des bureaux dans le monde entier, donc, pour partager les connaissances et travailler en équipe, notre personnel doit être bien connecté. Et c’est là que mon travail intervient. En tant qu'assistant informaticien, je m’assure que mes collègues ont les moyens techniques et le savoir-faire afin d’effectuer leur travail. En examinant les besoins en communication interne et en réseau des Nations Unies, j’éprouve la satisfaction de savoir que j’aide notre personnel à effectuer leurs importantes tâches.
La Commission économique pour l'Afrique est l’une des cinq commissions régionales des Nations Unies. Son mandat consiste à promouvoir le développement de l’Afrique, l’intégration régionale, et la coopération. Depuis mon bureau de Yaoundé, Cameroun, je fais partie d’une équipe sous-régionale qui œuvre afin de parvenir à l’intégration économique en Afrique centrale, qui comprend: le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, et Sao Tomé-et-Principe.
Mon rôle couvre tous les aspects de la technologie des communications et de l’information, de la gestion des logiciels et du réseau, aux initiatives en communication et en formation. L’une de mes tâches principales est de dispenser la formation à travers l’Afrique centrale en compétences informatiques. Nous avons un programme qui certifie le personnel des Nations Unies à l’usage de divers logiciels, améliore leur savoir-faire en présentation, et résout leurs pépins techniques, ce qui non seulement aide les participants à mieux effectuer leur travail, mais renforce également leurs compétences pour le futur.
Je mène également des programmes sur le programme de cybertravail de la Commission économique, une initiative datant de 2007. Il y a beaucoup de chômage en Afrique, et le cybertravail fournit aux jeunes diplômés des outils pour trouver des emplois à travers l’Internet et autres plateformes informatiques. Nous les aidons à améliorer leurs stratégies de recherche d’emploi, à améliorer leur écriture de CV, et nous leur apprenons à devenir des « chercheurs d’emploi » au lieu d’ « attendeurs d’emploi ». Lancé au Congo, le programme pilote a aidé un tiers des participants à trouver un travail peu de temps après, et nous l’avons depuis étendu à d’autres pays. Travailler d’abord avec des jeunes a été l’une de mes expériences les plus gratifiantes avec les Nations Unies.
Même si la Commission économique a fait d’importants progrès ces dernières années pour aider les Etats membres à se développer et à mettre en œuvre les stratégies d’information nationale et de technologie des communications, beaucoup d’entre eux manquent d’une infrastructure adaptée et moderne. Il peut être difficile d’envoyer et de télécharger des documents, et parfois nos collègues sur le terrain ont des difficultés pour se connecter avec le bureau. Les Nations Unies œuvrent pour apporter une orientation en ce qui concerne ces obstacles physiques au progrès, et nous avons un certain nombre d’ateliers réussis en ce qui concerne la progression de nos plans. Appliquer la technologie à des initiatives comme celle de la Commission économique pour l'Afrique prouve qu’il existe beaucoup de manières différentes d’utiliser les télécommunications et l’Internet pour améliorer la vie des gens. Je suis fier d’apporter à l’Afrique la meilleure technologie de l'information.