Le poste est à pourvoir au Bureau régional du Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) à Dakar. Le (la) titulaire relèvera du (de la) Chef du Bureau du lieu d’affectation et du Coordonnateur (de la Coordonnatrice) du Programme de renforcement des capacités des organes conventionnels (Division des mécanismes relevant du Conseil des droits de l’homme et des instruments relatifs aux droits de l’homme).
Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, le (la) titulaire :
•Contribue à la coordination et au suivi de la participation des gouvernements de la région et des différentes parties prenantes aux activités des organes conventionnels, et facilite la communication entre eux ; facilite l’échange entre pays des meilleures pratiques relatives à l’établissement de rapports à présenter aux organes conventionnels et aux activités de suivi ;
•Recense les bonnes pratiques à l’échelon régional relatives à l’exécution par les États des obligations découlant des instruments auxquels ils sont parties et veille à assurer une large diffusion des observations finales des organes conventionnels, des outils et des manuels pertinents, du matériel pédagogique et des bonnes pratiques dans les pays de la région ;
•Élabore, à la demande des États parties de la région, des projets d’assistance technique sur mesure visant à favoriser leur participation aux activités des organes conventionnels ;
•Analyse la participation des pays de la région aux travaux des organes conventionnels en consultant la base de données de ces derniers et s’intéresse particulièrement aux rapports à soumettre aux organes conventionnels au titre des neuf principaux instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et de deux Protocoles facultatifs, et prend contact avec les États de la région pour leur offrir une assistance technique ;
•Effectue au besoin des déplacements dans la région et donne des conseils sur l’établissement des rapports destinés aux organes conventionnels et sur les aspects connexes, notamment la présentation de ces rapports, l’élaboration de la liste des points à traiter et des réponses y afférentes, l’instauration d’un dialogue constructif, la mise en œuvre des observations finales et la suite à leur donner ; conseille les États de la région sur la procédure simplifiée de présentation des rapports ;
•En étroite collaboration avec les gouvernements, la société civile et les institutions nationales des droits de l’homme, favorise la participation systématique des équipes de pays des Nations Unies à toutes les étapes de l’examen des États parties par les organes conventionnels, notamment le suivi des conclusions et des recommandations ;
•Encourage une approche globale de la mise en œuvre et du suivi des recommandations émanant des mécanismes internationaux des droits de l’homme ;
•S’emploie à sensibiliser davantage à l’importance de la mise en place d’organes nationaux permanents de coordination permettant de satisfaire aux obligations en matière de présentation de rapports, de répondre aux demandes de renseignement et aux communications émanant de particuliers et d’assurer un suivi intégré des recommandations formulées par tous les mécanismes des droits de l’homme ;
•Procède à une évaluation préliminaire des demandes d’assistance des États de la région pour renforcer leurs capacités institutionnelles en matière de présentation de rapports grâce à une meilleure coordination des rapports au niveau national ou à l’établissement d’un mécanisme national permanent de présentation de rapports et de suivi ;
•Établit des projets de listes de points à traiter concernant les rapports des États parties devant être examinés par les organes conventionnels et rédige des projets d’observations finales dans le cadre de la procédure d’examen des rapports des États parties ;
•Organise, à l’intention de hauts fonctionnaires, des ministères d’exécution, du parlement, de l’appareil judiciaire, des institutions nationales des droits de l’homme et de la société civile, des réunions d’information et d’autres activités analogues dédiées à la participation aux travaux des organes conventionnels et adaptées à la situation propre à chaque pays en ce qui concerne la présentation de rapports aux organes conventionnels ;
•Dispense des séances de formation à l’utilisation de l’Index universel des droits de l’homme pour regrouper par pays et par thème les recommandations des divers mécanismes internationaux des droits de l’homme ;
•Aide à dresser la liste des participant(e)s à l’atelier régional de formation des formateurs et à établir un fichier d’expert(e)s sur la présentation de rapports aux organes conventionnels, et le cas échéant, assure la liaison avec les mécanismes régionaux des droits de l’homme aux fins de l’organisation de séminaires de formation de formateurs ;
•Contribue à l’élaboration du rapport biennal du (de la) Secrétaire général(e) demandé par l’Assemblée générale dans sa résolution sur le renforcement des organes conventionnels, notamment des sections portant sur les efforts de renforcement des capacités et les résultats obtenus, ainsi que sur l’état des ratifications et l’augmentation du nombre de rapports ;
•Travaille en étroite coordination avec le Service des traités du HCDH et avec la cellule de coordination du renforcement des capacités au siège ;
•Contribue, en tenant compte du cadre régional et national, aux activités d’élaboration d’outils de renforcement des capacités menées au siège ;
•S’acquitte de toutes autres tâches connexes qui pourraient lui être confiées.
Professionnalisme : connaissance et compréhension des mandats institutionnels, des politiques et des principes directeurs relatifs aux droits de l’homme, et notamment des mécanismes des organes conventionnels des droits de l’homme de l’ONU ; bonne connaissance du droit international des droits de l’homme et des questions relatives aux droits de l’homme qui se posent dans la région considérée ; bonne connaissance des méthodes de formation et aptitude à concevoir et à diffuser du matériel pédagogique ; aptitude à cerner les problèmes, à les analyser et à contribuer à les résoudre ; aptitude à recueillir des données à l’aide de diverses méthodes ; capacité d’analyse théorique et d’évaluation permettant de mener en toute indépendance des travaux de recherche et d’analyse et, plus particulièrement, expérience de l’utilisation de diverses sources de recherche, dont les sources électroniques sur Internet et Intranet, et d’autres bases de données ; aptitude à faire preuve de discernement quant aux tâches à accomplir, à planifier son propre travail et à faire face à des priorités concurrentes. Tire fierté de son travail et de ses réalisations ; fait preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporte à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agit pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévère face aux obstacles et aux difficultés ; garde son calme dans les situations de crise. Veille à tenir compte de la question du genre dans tous les domaines et à assurer la participation égale des femmes et des hommes à toutes les activités.
Aptitude à la communication : s’exprime clairement et efficacement, tant oralement que par écrit ; écoute les autres, les comprend bien et donne suite comme il convient ; pose les questions voulues afin d’obtenir des éclaircissements et facilite le dialogue ; adapte le langage, le ton, le style et la présentation au public ciblé ; partage l’information avec tous ceux et celles qu’elle intéresse et tient chacun(e) au courant.
Aptitude à planifier et à organiser : définit clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchise les activités et tâches prioritaires ; modifie les priorités en fonction des besoins ; prévoit suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tient compte des risques et des imprévus dans la planification ; suit l’exécution des plans et les modifie s’il y a lieu ; tire le meilleur parti du temps disponible.
Diplôme universitaire de deuxième cycle (master ou équivalent) en droit, en sciences politiques ou en relations internationales, ou dans une discipline en rapport avec les droits de l’homme. Un diplôme universitaire de premier cycle assorti de deux années supplémentaires d’une expérience pertinente peut être considéré comme un équivalent acceptable.
Au moins cinq années d’expérience, acquise à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans un cadre national et international, dans le domaine des droits de l’homme ou un domaine connexe.
Une expérience des questions relatives aux droits de l’homme qui se posent en Afrique est exigée.
Une expérience acquise auprès des organes créés en vertu d’instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme ou dans le domaine du renforcement des capacités est souhaitable.
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste faisant l’objet du présent avis, la maîtrise (écrite et orale) de l’anglais et du français est indispensable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est souhaitable.
Les candidats qualifiés pourront être invités à participer à une épreuve éliminatoire éventuellement suivie d’un entretien axé sur les compétences.
La prolongation du contrat dépendra de la prorogation du mandat et/ou de la disponibilité des fonds.
Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du (de la) Secrétaire général(e), qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Le Secrétariat de l’ONU s’emploie résolument à équilibrer les effectifs masculins et féminins. Les femmes sont vivement encouragées à faire acte de candidature.
Les appels à candidatures sont retirés du Portail Carrières à minuit (heure locale New York) à la date d'échéance.
Les candidatures déposées font l'objet d'une présélection automatisée selon les critères d'évaluation publiés de l’appel à candidature (AC) et sur la base des informations fournies par les candidats. Vous ne pouvez déposer qu'une seule candidature pour un poste spécifique - une fois déposées, les candidatures ne peuvent être modifiées.
Les candidats sont invités à suivre attentivement toutes les instructions disponibles sur la plate-forme de recrutement en ligne, inspira. Pour des conseils plus détaillés, les candidats peuvent se référer à « Aperçu... Procédure de dépot de candidature » et le manuel d'instruction pour les candidats, qui peut être consulté en cliquant sur "Manuels" sur le côté supérieur droit du navigateur Web d’inspira.
Aucune restriction ne sera imposée par l'Organisation à l'accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. (Charte des Nations Unies - Chapitre III, Article 8). Le Secrétariat des Nations Unies est un espace non-fumeurs.
Les candidats devront répondre aux exigences de l’Article 101, paragraphe 3, de la Charte ainsi qu’aux conditions requises pour le poste. Les Nations Unies s’attendent aux plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité chez l’ensemble de son personnel, ce qui inclut le respect des droits de l’homme et du droit humanitaire. En conséquence, les candidats pourront être sujets à des procédures de vérification contrôlant, sans s’y limiter, leur perpétration, ou accusation de perpétration, de délit et/ou de violation des droits de l’homme et du droit humanitaire international.
L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.