Le poste est à pourvoir au Service de l’élaboration des politiques, qui relève de la Division de la coordination du Bureau de la coordination des affaires humanitaires à New York. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires est l’entité du Secrétariat de l’ONU qui est chargée de faire le lien entre les acteurs humanitaires et de les réunir afin d’assurer la cohérence des interventions en situation d’urgence. Il veille également à ce qu’il existe un cadre permettant à chaque acteur de contribuer à l’action globale. Il a pour mission de mobiliser et de coordonner une action humanitaire efficace et fondée sur des principes, en partenariat avec des acteurs nationaux et internationaux, pour atténuer les souffrances humaines en cas de catastrophe et de situation d’urgence, de défendre les droits des personnes dans le besoin, de promouvoir la préparation et la prévention et de faciliter la mise en œuvre de solutions durables.
Le poste est à pourvoir à New York et le (la) titulaire relève du (de la) Chef du Service.
Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, le (la) titulaire s’acquitte des fonctions ci-après :
• Faire office de spécialiste principal(e) des politiques ; formuler des conseils sur les grandes orientations concernant des questions concrètes ; plus généralement, examiner diverses questions de politique générale ayant trait à la défense des principes humanitaires et aux moyens d’acheminer efficacement l’aide humanitaire, ainsi que leurs liens avec les domaines connexes (les droits humains, par exemple), et formuler des conseils à cet égard.
• Préparer des documents d’orientation politique et des analyses sur les nouvelles tendances humanitaires et les liens avec d’autres secteurs pertinents.
• Aider le (la) Chef du Service à s’acquitter de la gestion administrative et budgétaire et de la gestion des ressources humaines.
• Suivre et analyser l’évolution de la situation humanitaire, les programmes de gestion des catastrophes et de secours en cas de catastrophe ou les situations d’urgence dans la région ou le pays qui lui est assigné, et en rendre compte ; établir et tenir à jour une « liste de surveillance » des pays exposés au risque de crise humanitaire.
• Diriger des projets complexes et de grande ampleur ou y participer, notamment à des fins d’évaluation en cas de catastrophe et autres ; coordonner l’aide humanitaire et l’aide d’urgence internationales en cas de situation d’urgence complexe ou de catastrophe ; assurer l’appui nécessaire (personnel, financement, matériel spécialisé, fournitures, etc.) ; établir des comptes rendus d’activité à l’intention de la communauté internationale, faire le bilan de la situation et recenser les besoins non satisfaits des pays sinistrés.
• Aider à organiser les appels à l’assistance internationale; veiller à l’affectation et à l’emploi judicieux des contributions des donateurs canalisées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires.
• Aider les États Membres à renforcer leurs capacités de gestion des situations d’urgence ; mettre au point des indicateurs propres aux pays concernés, en collaboration avec des spécialistes de la région, et assurer le suivi de ces indicateurs ; recommander des mesures fondées sur l’analyse de données pertinentes.
• Planifier et réaliser des études sur des questions humanitaires, sur les secours d’urgence et sur des sujets connexes ; organiser des activités de suivi, notamment des réunions d’examen techniques interinstitutions destinées à faciliter l’élaboration de politiques et la prise de décisions concernant des questions importantes ; veiller à l’application des recommandations issues des études pertinentes.
• Contribuer à l’élaboration de toute une gamme de documents du Bureau (rapports, études, notes d’information, directives, lettres, exposés, documentation destinée aux organes délibérants, etc.), ou superviser leur mise au point, selon qu’il convient ; à partir de ces documents, prendre l’initiative de fournir aux conseils ou entités concernés un appui et des informations sur des questions précises.
• Travailler en partenariat avec d’autres organismes humanitaires pour mettre au point et évaluer des programmes complexes d’aide humanitaire et d’assistance d’urgence ; veiller à ce que les conclusions, enseignements tirés de l’expérience, directives, etc., les plus récents, notamment ceux qui se rapportent aux questions de genre, soient pris en compte dans ces activités.
• Établir et entretenir des contacts avec les fonctionnaires des différents pays, autres organismes des Nations Unies, organisations non gouvernementales, missions diplomatiques, médias, etc. ; veiller à la mise en place de mécanismes propres à faciliter la collaboration et l’échange d’informations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du système des Nations Unies, notamment en ce qui concerne l’alerte rapide et la planification des interventions d’urgence.
• Faire office d’interlocuteur(trice) principal(e) sur des sujets particuliers ou des questions de politique générale ; se tenir au courant de l’actualité, assurer la liaison avec les autres organisations humanitaires, les donateurs, etc., veiller à la mise en place de mécanismes appropriés de contrôle et de communication de l’information ; fournir des informations et des conseils sur un ensemble de sujets connexes.
• Organiser des groupes de travail, des réunions, des conférences et des consultations avec d’autres organismes et partenaires sur des questions liées à l’aide humanitaire et aux secours d’urgence, et y participer.
• Le cas échéant, participer à la planification et à l’établissement du budget et du programme de travail du Service.
• Encadrer et diriger l’équipe placée sous sa responsabilité et guider et superviser le travail des nouvelles recrues ou des membres du personnel moins expérimentés.
• S’acquitter de toutes autres tâches qui pourraient lui être confiées.
Professionalisme: Connaître un large éventail de questions se rapportant à l’aide humanitaire, aux secours d’urgence et à des sujets connexes en lien avec les droits humains. Faire preuve d’une capacité d’analyse théorique et stratégique, notamment d’une aptitude à analyser et à exposer clairement les aspects humanitaires de questions complexes exigeant une action coordonnée des organismes des Nations Unies. Avoir une aptitude reconnue à régler les problèmes et à utiliser avec discernement ses connaissances techniques pour résoudre des difficultés aussi diverses que complexes. Connaître la région ou le pays qui lui est assigné, notamment sa situation politique, économique et sociale. Savoir négocier et rapprocher les points de vue pour parvenir à un accord. Être capable de travailler dans des circonstances extrêmement contraignantes, parfois dans des conditions très stressantes (troubles civils, catastrophes naturelles et situations de détresse humaine, par exemple). Bien connaître les mandats institutionnels, les politiques et les principes directeurs relatifs aux affaires humanitaires, ainsi que les différents organismes des Nations Unies. Savoir mener à bien des études approfondies et formuler des conclusions et des recommandations. Être capable de rattacher les questions et perspectives relatives aux affaires humanitaires, y compris les questions de genre, aux programmes politiques, économiques et sociaux ainsi qu’aux programmes ayant trait aux droits humains mis en œuvre dans la région ou le pays considéré. Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de tenir compte des questions de genre et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.
Esprit d’équipe: Collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation. Solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être prêt à apprendre de lui. Faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel. Accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre. Partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.
Aptitute à planifier et à organiser: Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues. Hiérarchiser les activités et tâches prioritaires; modifier les priorités en fonction des besoins. Prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien. Tenir compte des risques et des imprévus dans la planification. Suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu. Tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.
Diplôme universitaire du niveau du master en sciences politiques, sciences sociales, administration publique, études internationales, économie, ingénierie ou sciences de la Terre, ou dans une discipline apparentée est requis. À défaut, diplôme universitaire du premier cycle assorti d’une expérience pertinente.
Au moins sept ans d’expérience, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine des affaires humanitaires, de la préparation aux situations d’urgence, de la gestion des secours dans des situations de crise ou d’urgence, du relèvement ou du développement, ou dans un domaine connexe sont exigés.
Une expérience de l’analyse et de la rédaction de politiques humanitaires et de rapports est exigée.
Une expérience dans la consultation et la coordination au niveau interinstitutionnel ou intergouvernemental est exigée.
Une expérience de la programmation, de l’établissement de budgets et de l’établissement de rapports dans une organisation internationale est exigée.
Il est souhaitable qu’au moins trois (3) des sept (7) dernières années aient été consacrées à l’acquisition d’une expérience internationale pertinente sur le terrain dans des opérations d’aide.
Une expérience dans les secteurs de l’action humanitaire, du développement et de la paix est souhaitable.
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’anglais (écrit et oral) est exigée et la connaissance du français est souhaitable.
Les candidat(e)s qualifié(e)s pourront être invité(e)s à participer à une évaluation puis, éventuellement, à un entretien axé sur les compétences.
Ce poste est financé pour une durée limitée d’un an. Il pourra être prolongé si le mandat de l’entité considérée est prorogé et si les fonds nécessaires sont disponibles.
Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du (de la) Secrétaire général(e), qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies tenant à ce que son personnel comprenne autant de femmes que d’hommes, les candidatures de femmes sont fortement encouragées.
Des antécédents impeccables du point de vue de l’intégrité et du respect des règles déontologiques sont indispensables.
Pour ce poste, les personnes originaires des États Membres suivants, qui étaient sous-représentés ou n’étaient pas représentés au Secrétariat de l’ONU au 28 février 2022, sont vivement encouragées à faire acte de candidature : Afghanistan, Andorre, Angola, Antigua-et-Barbuda, Arabie saoudite, Bahreïn, Belize, Brunéi Darussalam, Cabo Verde, Chine, Comores, Cuba, Djibouti, Dominique, Émirats arabes unis, États-Unis d’Amérique, Gabon, Grenade, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Haïti, Îles Marshall, Îles Salomon, Israël, Japon, Kiribati, Koweït, Lesotho, Libéria, Libye, Liechtenstein, Luxembourg, Micronésie (États fédérés de), Monaco, Namibie, Nauru, Norvège, Oman, Palaos, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Qatar, République de Corée, République démocratique populaire lao, République populaire démocratique de Corée, Sainte-Lucie, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sao Tomé-et-Principe, Somalie, Soudan du Sud, Timor-Leste, Turkménistan, Turquie, Tuvalu, Vanuatu, Venezuela (République bolivarienne du).
Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s'entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu'il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d'emploi ou crée au lieu de travail un climat d'intimidation, d'hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.
Sera dûment prise en considération l'importance d'un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l'Organisation à l'accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.
La considération dominante dans l’engagement, la mutation ou la promotion du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. En acceptant une offre d’engagement, les membres du personnel sont soumis(es) à l’autorité du Secrétaire général, qui peut leur assigner l’une quelconque des tâches ou l’un quelconque des postes de l’Organisation des Nations Unies, conformément à l’alinéa c) de l’article 1.2 du Statut du personnel. Dans ce contexte, tous les membres du personnel recrutés sur le plan international sont tenus de changer de fonctions périodiquement à l’intérieur d’un même lieu d’affectation ou dans un autre lieu d’affectation, dans les conditions fixées par le Secrétaire général.
Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d'instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d'accueil de leur compte Inspira.
Les candidatures feront l'objet d'une évaluation et d'un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d'évaluation de l'avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l'Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l'Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l'objet d'une attention particulière pour s'assurer de l'exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.
Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.
L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.