La mission de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) s’articule autour de la mise en œuvre d’idées et d’actions pour une Afrique autonome et transformée, sous l’inspiration du Programme 2030 et de l’Agenda 2063.
Cette mission repose sur les cinq nouvelles orientations stratégiques de la CEA, qui sont les suivantes : consolider la place que la CEA occupe en tant qu’institution du savoir de premier plan qui s’appuie sur sa position privilégiée et ses prérogatives incomparables pour apporter des solutions mondiales aux problèmes du continent et mettre les solutions locales à la disposition du continent ; définir des politiques macroéconomiques et structurelles propres à accélérer la diversification économique et la création d’emplois; concevoir et mettre en œuvre des modèles de financement novateurs permettant de financer les infrastructures, les ressources humaines, les ressources matérielles et les biens sociaux pour assurer la transformation de l’Afrique; apporter des solutions aux problèmes régionaux et transfrontaliers en mettant l’accent sur les facteurs de développement importants que sont la paix, la sécurité et l’inclusion sociale; défendre la position de l’Afrique au niveau mondial et élaborer des solutions régionales à proposer pour contribuer à la résolution des problèmes de gouvernance de dimension mondiale.
La Division du genre, de la lutte contre la pauvreté et des politiques sociales est dirigée par un directeur et placée sous l’autorité directe du Secrétaire exécutif adjoint chargé des programmes. Sa mission est de contribuer à la réalisation d’un développement humain et social durable, inclusif et équitable en Afrique et d’appuyer les États membres dans leur action en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. La Division compte trois grandes sections : la Section de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, la Section des politiques sociales et la Section de l’urbanisation et du développement.
Le poste est à pourvoir à la Division du genre, de la lutte contre la pauvreté et des politiques sociales de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), à Addis-Abeba. Le/la Chef de la Section travaille sous la supervision générale de la Directrice de la Division, qui rend compte à la Secrétaire exécutive adjointe chargée des programmes.
Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, le/la titulaire s’acquitte des fonctions ci-après :
• Fournir à la Directrice de la Division du genre, de la lutte contre la pauvreté et des politiques sociales des orientations stratégiques sur l’élaboration de stratégies conceptuelles, ainsi que sur la gestion de la mise en œuvre des stratégies globales et des politiques et procédures intra et interdivisions, et intra et interdépartements.
• Planifier et superviser la gestion des activités menées par la Section de l’urbanisation et du développement ; veiller à ce que les programmes de travail de fond et les activités prévues soient exécutés dans les délais impartis, en coordonnant les divers projets de la Section et en assurant la liaison avec d’autres organismes et institutions des Nations Unies, des donateurs et d’autres organismes selon qu’il convient.
• Gérer, superviser et mener à bien le programme de travail de la Section de l’urbanisation et du développement qui relève de sa responsabilité. Coordonner les activités menées par la Section de l’urbanisation et du développement ; fournir des analyses programmatiques et de fond des projets établis par les collaborateurs.
• Apporter une contribution de fond à l’établissement d’exposés de position et de rapports à présenter aux organes intergouvernementaux tels que le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, le Comité du programme et de la coordination, le Conseil économique et social, l’Assemblée générale et tout autre organe directeur selon qu’il convient.
• Contribuer à l’établissement des rapports à l’intention des organes intergouvernementaux sur l’exécution du budget et du programme ou, selon qu’il conviendra, sur des questions de fond ou de programmation, en particulier celles qui figurent dans les rapports biennaux ou annuels.
• Veiller à ce que les produits fournis par la Section de l’urbanisation et du développement répondent aux plus hautes normes de qualité et à ce que les rapports établis soient clairs, objectifs et fondés sur des données exhaustives. Veiller à ce que tous les produits fournis par la Section sous sa supervision soient conformes aux normes requises avant leur finalisation, de manière qu’ils correspondent aux mandats pertinents.
• Préparer des contributions au programme de travail de la Section de l’urbanisation et du développement en hiérarchisant les tâches prioritaires et en prévoyant suffisamment de ressources pour réaliser tous les produits et les livrer dans les délais impartis.
• Assurer les fonctions de programmation et d’administration nécessaires au bon fonctionnement de la Section de l’urbanisation et du développement, notamment préparer les budgets, attribuer et superviser les paramètres de performance et les indices essentiels, établir des rapports sur l’exécution du budget et du programme, préparer des contributions pour la budgétisation axée sur les résultats, apprécier le comportement professionnel du personnel (système d’évaluation et de notation des fonctionnaires), mener les entretiens avec des candidats à des postes vacants et les évaluer.
• Recruter des fonctionnaires pour la Section de l’urbanisation et du développement en tenant dûment compte d’une répartition géographique équitable, de l’équilibre des effectifs masculins et féminins et d’autres valeurs institutionnelles.
• Gérer, encadrer et former le personnel placé sous sa responsabilité, et en assurer le perfectionnement.
• Encourager l’esprit d’équipe et la communication au sein de la Section de l’urbanisation et du développement et au-delà des frontières organisationnelles.
• Représenter l’Organisation lors des réunions interinstitutions, des séminaires, et autres événements portant sur des questions de fond.
• Participer à des réunions aux niveaux international, régional ou national, et fournir une expertise de programmation et de fond sur une question, ou animer des débats de programmation, de fond ou organisationnels avec des représentants d’autres institutions.
Professionnalisme : Connaissance de l’urbanisation et du développement, ainsi que des domaines spécifiques placés sous sa supervision. Aptitude à produire des rapports et des documents sur des questions techniques et à revoir et adapter les documents établis par les collaborateurs. Technique approfondie dans la gestion, compétences avérées en matière de recherche et d’analyse dans le domaine de l’urbanisation en relation avec le développement. Aptitude à appliquer les règles, procédures, politiques et directives de l’Organisation dans les situations de travail. Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise.
Aptitude à planifier et à organiser : Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.
Sens des responsabilités : Assumer toutes ses responsabilités et honorer ses engagements ; livrer les produits dont on a la responsabilité dans les délais et au coût prévus, en se tenant aux normes de qualité ; se conformer aux règles et procédures de l’Organisation ; soutenir ses subordonnés, les encadrer et assumer la responsabilité des tâches qui leur sont déléguées ; prendre personnellement la responsabilité de ses propres erreurs et, le cas échéant, de celles de son service.
Qualités de chef : Servir de modèle à son entourage ; armer chacun des membres de son équipe des atouts nécessaires pour atteindre les objectifs visés ; s’employer avec dynamisme à mettre au point les stratégies opérationnelles requises ; établir et entretenir des relations très diverses afin de comprendre les besoins et de s’assurer des appuis ; prévoir les conflits et s’efforcer de les résoudre à l’amiable ; s’investir dans le changement et le progrès ; ne pas se cantonner dans le statu quo ; avoir le courage de prendre des positions impopulaires. Prendre la responsabilité de transversaliser la problématique hommes-femmes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités ; faire la preuve d’une bonne connaissance des stratégies visant à équilibrer les effectifs masculins et féminins et manifester la volonté d’atteindre cet objectif.
Suivi du comportement professionnel : Déléguer les pouvoirs, l’autorité et la compétence requis à ses subordonnés ; veiller à ce que les rôles, les responsabilités et la chaîne hiérarchique soient clairs pour tous ; estimer avec précision le temps et les ressources nécessaires pour accomplir une tâche et tirer le meilleur parti des compétences ; suivre l’avancement du travail au regard des échéances ; s’entretenir régulièrement avec ses subordonnés des résultats qu’ils obtiennent, leur faire savoir comment leur apport est perçu et leur donner les conseils nécessaires ; encourager le risque et soutenir la créativité et l’initiative ; appuyer activement les aspirations professionnelles de ses collaborateurs ; faire preuve de justice dans la notation.
Diplôme universitaire du niveau maîtrise/master en planification urbaine, architecture, économie ou dans une discipline apparentée est exigé. Un diplôme universitaire de premier cycle dans les disciplines précisées, assorti d'une expérience professionnelle pertinente de deux ans, pourra, à défaut, être accepté.
Au moins dix années d’expérience, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine du développement urbain ou dans un domaine connexe sont requises.
Une expérience dans la fourniture d’une assistance technique aux États membres est souhaitable.
Une expérience en Afrique est souhaitable.
Une expérience de l’analyse quantitative et de la recherche est souhaitable.
Un dossier de publications dans le domaine du développement urbain est souhaitable.
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies. Pour le poste faisant l’objet du présent avis, la maîtrise de l’une de ces deux langues est exigée et la connaissance de l’autre est souhaitable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’Organisation est un atout.
Les candidats qualifiés pourront être invités à participer à une évaluation, éventuellement suivie d’un entretient axé sur les compétences.
Les fonctionnaires sont soumis(es) à l'autorité du (de la) Secrétaire général(e), qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Les fonctionnaires sont soumis à l’autorité du Secrétaire général qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils/elles sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies est résolu à atteindre l’objectif de parité hommes-femmes dans son personnel. Les femmes sont vivement encouragées à envoyer leur candidature.
Pour ce poste, les personnes originaires des États Membres suivants, qui sont non représentés ou sous-représentés au Secrétariat de l’ONU au 31 juillet 2022, sont vivement encouragés à faire acte de candidature : Afghanistan, Andorre, Angola, Antigua-et-Barbuda, Arabie Saoudite, Bahreïn, Belize, Brunéi Darussalam, Cabo Verde, Chine, Comores, Chypre, Cuba, Djibouti, Dominique, Émirats Arabes Unis, États fédérés de Micronésie, États-Unis d’Amérique, Gabon, Grenade, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Haïti, Israël, Îles Marshall, Îles Salomon, Japon, Kiribati, Koweït, Lesotho, Libéria, Libye, Liechtenstein, Malte, Monaco, Mozambique, Namibie, Nauru, Norvège, Oman, Palaos, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Qatar, République centrafricaine, République de Corée, République démocratique populaire lao, République populaire démocratique de Corée, Saint-Vincent-et les Grenadines, Sainte-Lucie, Saint Marin, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Soudan du Sud, Timor-Leste, Turkménistan, Tuvalu, Vanuatu.
Pour l’Organisation des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement et l’emploi du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité, tout en tenant compte de la diversité géographique. Toutes les décisions de recrutement sont prises sur la base des qualifications des candidates et candidats et des besoins de l’Organisation. L’Organisation des Nations Unies s’engage à créer un environnement diversifié et inclusif et à instaurer un climat de respect mutuel. Elle recrute et emploie les membres de son personnel quels que soient leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur race, leur religion, leur origine culturelle ou ethnique ou leur handicap. Des aménagements raisonnables peuvent être prévus pour faciliter la participation des candidates ou candidats handicapé(e)s aux procédures de recrutement lorsque cela est indiqué et demandé dans le dossier de candidature
Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s'entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu'il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d'emploi ou crée au lieu de travail un climat d'intimidation, d'hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.
Sera dûment prise en considération l'importance d'un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l'Organisation à l'accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.
La considération dominante dans l’engagement, la mutation ou la promotion du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. En acceptant une offre d’engagement, les membres du personnel sont soumis(es) à l’autorité du Secrétaire général, qui peut leur assigner l’une quelconque des tâches ou l’un quelconque des postes de l’Organisation des Nations Unies, conformément à l’alinéa c) de l’article 1.2 du Statut du personnel. Dans ce contexte, tous les membres du personnel recrutés sur le plan international sont tenus de changer de fonctions périodiquement à l’intérieur d’un même lieu d’affectation ou dans un autre lieu d’affectation, dans les conditions fixées par le Secrétaire général.
Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d'instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d'accueil de leur compte Inspira.
Les candidatures feront l'objet d'une évaluation et d'un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d'évaluation de l'avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l'Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l'Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l'objet d'une attention particulière pour s'assurer de l'exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.
Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.
L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.