La mission de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) s'articule autour de la mise en œuvre d'idées et d'actions pour une Afrique autonome et transformée, sous l'inspiration du Programme 2030 et de l'Agenda 2063.
Cette mission repose sur les cinq nouvelles orientations stratégiques de la CEA, qui sont les suivantes : consolider la place que la CEA occupe en tant qu'institution du savoir de premier plan qui s'appuie sur sa position privilégiée et ses prérogatives incomparables pour apporter des solutions mondiales aux problèmes du continent et mettre les solutions locales à la disposition du continent ; définir des politiques macroéconomiques et structurelles propres à accélérer la diversification économique et la création d'emplois; concevoir et mettre en œuvre des modèles de financement novateurs permettant de financer les infrastructures, les ressources humaines, les ressources matérielles et les biens sociaux pour assurer la transformation de l'Afrique; apporter des solutions aux problèmes régionaux et transfrontaliers en mettant l'accent sur les facteurs de développement importants que sont la paix, la sécurité et l'inclusion sociale; défendre la position de l'Afrique au niveau mondial et élaborer des solutions régionales à proposer pour contribuer à la résolution des problèmes de gouvernance de dimension mondiale.
Le poste est à pourvoir au bureau du Chef de cabinet de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), qui relève du Cabinet du Secrétaire exécutif de la CEA, à Addis Abeba, en Éthiopie. Le/la titulaire rend compte à la Chef de cabinet.
Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, et sous la supervision directe de la Chef de cabinet, le/la titulaire s’acquitte des tâches suivantes :
Analyse économique ou sectorielle
• Interpréter, appliquer et, si nécessaire, adapter les modèles économétriques afin d’identifier les tendances, les structures et les relations macroéconomiques et d’analyser les effets de politiques et d’hypothèses alternatives ;
• Rédiger des contributions spécifiques pour des rapports techniques et des études analytiques portant sur des aspects mondiaux, régionaux, nationaux ou sectoriels du développement économique, en mettant l’accent sur la macroéconomie ;
• Construire des bases de données socioéconomiques et collecter les informations qualitatives nécessaires pour mener à bien certaines tâches récurrentes ou ponctuelles ;
• Identifier et analyser les politiques envisagées ailleurs dans les domaines dont il/elle a la charge ;
• Collecter et analyser des données afin d’identifier des tendances ou des modèles, et fournir des aperçus préliminaires par le biais de graphiques, de tableaux, de tableaux et de rapports en utilisant des méthodes de visualisation des données pour la planification, la prise de décision, la présentation et l’établissement de rapports basés sur les données.
• Participer à des réunions internationales, régionales et nationales afin de rassembler des informations et de s’entretenir avec ses homologues d’autres institutions ;
• Contribuer à organiser des réunions d’experts, des séminaires, etc. sur des questions de développement et à en assurer le service ;
• Rédiger des allocutions et d’autres communications pour le compte de fonctionnaires de rang supérieur.
Appui aux organes intergouvernementaux
• Préparer des contributions aux rapports destinés aux organes intergouvernementaux ;
• Suivre les réunions intergouvernementales et rédiger des synthèses et des documents similaires ;
• Préparer des contributions aux déclarations faites à ces réunions par les membres du Bureau et le personnel du secrétariat ;
• Coordonner l’organisation de réunions-débats, tables rondes, etc., sur des questions de développement à l’intention des mécanismes intergouvernementaux.
Coopération technique
• Participer à des missions sur des questions de développement, généralement en tant que membre d’une équipe ;
• Organiser des séminaires de formation à l’intention d’experts nationaux ;
• Établir la documentation nécessaire à des programmes et projets de coopération technique ;
• Contribuer à la préparation de la documentation nécessaire pour l’approbation des projets de coopération technique régionaux, nationaux ou sectoriels ;
• Suivre, appuyer et évaluer l’exécution des programmes et projets de coopération technique ;
De manière générale
• S’acquitter, selon que de besoin, d’autres tâches, notamment diverses tâches administratives requises pour fournir les services attendus de l’unité administrative ;
• Entreprendre des activités de formation en cours d’emploi et autres, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Organisation.
Professionnalisme : Aptitude à appliquer des théories et des concepts économiques dans différents secteurs du développement économique et du développement durable. Compréhension des politiques et des propositions macroéconomiques de pointe visant à renforcer le développement durable. Expérience des techniques de modélisation et de prévision macroéconomiques. Expérience de l’application de stratégies et de cadres de diagnostic de croissance dans les pays en développement. Capacité à mener des recherches indépendantes sur des sujets économiques, et à déterminer la pertinence, la validité et l’exactitude des données fournies par différentes sources. Faire preuve de compétences afin de trouver des sources pour la collecte de données. Savoir analyser et interpréter des données pour étayer la prise de décisions. Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés. Garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de tenir compte des questions de genre et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.
Aptitude à la communication : S’exprimer clairement et efficacement, tant oralement que par écrit ; écouter les autres, bien les comprendre et donner suite comme il convient ; poser les questions voulues afin d’obtenir des éclaircissements et faciliter le dialogue ; adapter le langage, le ton, le style et la présentation au public auquel on s’adresse ; partager l’information avec tous ceux qu’elle intéresse et tenir chacun au courant.
Aptitude à planifier et organiser : Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps disponible.
Un diplôme universitaire du niveau maîtrise/master ou équivalent en économie ou dans une discipline apparentée est exigé. Un diplôme universitaire de premier niveau (licence ou équivalent) dans les domaines cités, assorti d’une expérience professionnelle de deux ans supplémentaires, pourra être accepté en lieu et place du diplôme universitaire avancé.
La réussite à des programmes sanctionnés ou non par un diplôme en analyse de données, analyse décisionnelle ou science des données est souhaitable.
Au moins cinq ans d’expérience professionnelle, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans la recherche et l’analyse économiques, la formulation de politiques et l’application des principes économiques dans des programmes de développement ou des domaines connexes sont exigés.
Une expérience professionnelle au sein d’un gouvernement ou d’une banque centrale est souhaitable.
Une expérience dans la préparation de briefings techniques, de discours et de présentations pour des fonctionnaires de haut niveau est souhaitable.
Une compréhension des liens macro-financiers et du travail d’autres organisations internationales est souhaitable.
Une expérience en analyse de données ou dans un domaine connexe est souhaitable.
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste faisant l’objet du présent avis, la maîtrise de l’une de ces deux langues est exigée et la connaissance de l’autre est souhaitable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est un atout.
Les candidats qualifiés pourront être invités à participer à une évaluation, éventuellement suivie d'un entretient axé sur les compétences.
Les fonctionnaires sont soumis à l'autorité du Secrétaire général qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils/elles sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Conformément à l'article 7.11 du document ST/AI/2012/2/Rev.1, les candidats recrutés par l'intermédiaire des jeunes programme des professionnels qui n'ont pas servi pendant au moins deux ans dans le poste de leur affectation initiale ne sont pas éligibles pour postuler à ce poste.
Le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies est résolu à atteindre l'objectif de parité hommes-femmes dans son personnel. Les femmes sont vivement encouragées à envoyer leur candidature.
Pour ce poste, les personnes originaires des États Membres suivants, qui sont non représentés ou sous-représentés au Secrétariat de l’ONU au 30 septembre 2022, sont vivement encouragés à faire acte de candidature : Afghanistan, Andorre, Angola, Antigua-et-Barbuda, Arabie Saoudite, Bahreïn, Belize, Brunéi Darussalam, Cabo Verde, Chine, Comores, Cuba, Djibouti, Dominique, Émirats Arabes Unis, États fédérés de Micronésie, États-Unis d’Amérique, Gabon, Grenade, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Haïti, Israël, Îles Marshall, Îles Salomon, Japon, Kiribati, Koweït, Lesotho, Libéria, Libye, Liechtenstein, Malte, Monaco, Mozambique, Namibie, Nauru, Norvège, Oman, Palaos, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Qatar, République centrafricaine, République de Corée, République démocratique populaire lao, République populaire démocratique de Corée, Saint-Vincent-et les Grenadines, Sainte-Lucie, Saint Marin, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Slovénie, Soudan du Sud, Tchad, Timor-Leste, Turkménistan, Tuvalu, Vanuatu.
Pour l’Organisation des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement et l’emploi du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité, tout en tenant compte de la diversité géographique. Toutes les décisions de recrutement sont prises sur la base des qualifications des candidates et candidats et des besoins de l’Organisation. L’Organisation des Nations Unies s’engage à créer un environnement diversifié et inclusif et à instaurer un climat de respect mutuel. Elle recrute et emploie les membres de son personnel quels que soient leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur race, leur religion, leur origine culturelle ou ethnique ou leur handicap. Des aménagements raisonnables peuvent être prévus pour faciliter la participation des candidates ou candidats handicapé(e)s aux procédures de recrutement lorsque cela est indiqué et demandé dans le dossier de candidature.
Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s'entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu'il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d'emploi ou crée au lieu de travail un climat d'intimidation, d'hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.
Sera dûment prise en considération l'importance d'un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. Aucune restriction ne sera imposée par l'Organisation à l'accès des hommes et des femmes, dans des conditions égales, à toutes les fonctions, dans ses organes principaux et subsidiaires. Le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies est un espace non-fumeurs.
La considération dominante dans l’engagement, la mutation ou la promotion du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. En acceptant une offre d’engagement, les membres du personnel sont soumis(es) à l’autorité du Secrétaire général, qui peut leur assigner l’une quelconque des tâches ou l’un quelconque des postes de l’Organisation des Nations Unies, conformément à l’alinéa c) de l’article 1.2 du Statut du personnel. Dans ce contexte, tous les membres du personnel recrutés sur le plan international sont tenus de changer de fonctions périodiquement à l’intérieur d’un même lieu d’affectation ou dans un autre lieu d’affectation, dans les conditions fixées par le Secrétaire général.
Les candidats sont invités à respecter scrupuleusement toutes les instructions disponibles sur la plateforme de recrutement en ligne Inspira. Pour des informations plus détaillées, ils ou elles peuvent consulter le manuel d'instructions pour le candidat, en cliquant sur le lien hypertexte « Manuels » sur le côté supérieur droit de la page d'accueil de leur compte Inspira.
Les candidatures feront l'objet d'une évaluation et d'un examen préalables sur la base des informations soumises conformément aux critères d'évaluation de l'avis de vacance de poste et aux dispositions législatives internes applicables de l'Organisation des Nations Unies, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions de l'Assemblée générale, le Statut et le Règlement du personnel, les textes administratives et les directives. Les candidats doivent fournir des informations exhaustives et précises conformément aux instructions fournies sur la plateforme Inspira. Une fois la candidature envoyée, aucune modification, suppression ou révision, ni aucun ajout ou changement ne pourra être fait. Il sera procédé à une vérification des références des candidats faisant l'objet d'une attention particulière pour s'assurer de l'exactitude des renseignements qu’ils ont fournis dans leur candidature.
Les avis de vacance de postes publiés sur le Portail des carrières sont retirés à 11:59 p.m. (heure de New York), le jour de la date limite de dépôt des candidatures.
L’ONU NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU RECRUTEMENT (DÉPÔT OU TRAITEMENT DE LA CANDIDATURE, ENTRETIEN, FORMATION, ETC.), ET ELLE NE DEMANDE AUCUNE INFORMATION BANCAIRE.